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Maroc: Hausse du Chômage et Inégalités Socio-Économiques Face à l’Ascension de la Fortune du Premier Ministre

Le Maroc fait face à plusieurs défis aujourd’hui, notamment :

1. Chômage et Sous-emploi : Une augmentation du chômage, en particulier parmi la jeunesse, et la persistance du sous-emploi posent des défis économiques et sociaux.

2. Inégalités Socio-Économiques : Les inégalités persistent, créant une disparité entre différentes couches de la population et soulevant des préoccupations quant à la répartition des richesses.

3. Pauvreté et Difficultés Économiques : Des difficultés économiques croissantes et des taux de pauvreté élevés mettent à l’épreuve la stabilité socio-économique du pays.

4. Pressions Inflationnistes : L’inflation à deux chiffres exerce des pressions sur le coût de la vie, en particulier sur les denrées alimentaires de base, ce qui préoccupe la population.

5. Gouvernance et Technocratie : Une perception grandissante d’un gouvernement technocratique et difficilement supportable, suscitant des inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à répondre aux besoins de la population.

6. Fracture Sociale : Une division croissante entre une population aspirant à une vie meilleure et un gouvernement perçu comme déconnecté des préoccupations quotidiennes.

7. Incertitudes Politiques :Les incertitudes politiques peuvent également constituer un défi, avec des attentes parfois non satisfaites de la part de la population.

8. Climat des Affaires : Des réformes économiques pour améliorer le climat des affaires et favoriser l’investissement sont nécessaires pour stimuler la croissance économique.

9. Éducation et Compétences : L’amélioration du système éducatif et la mise en adéquation des compétences avec les besoins du marché du travail sont essentielles pour favoriser le développement durable.

10. Sécurité et Stabilité Régionale : Les défis sécuritaires et les dynamiques régionales peuvent également influencer la stabilité du Maroc.

La résolution de ces défis nécessite une approche holistique et coordonnée, alliant réformes économiques, sociales et politiques pour promouvoir un développement inclusif et durable.

Au début de l’année 2023, le Maroc se trouve confronté à une augmentation du taux de chômage, touchant particulièrement la jeunesse. Selon les données du Haut Commissariat au Plan, le nombre de chômeurs a augmenté de 83 000, passant de 1 446 000 à 1 549 000, soit une augmentation de 6%. Cette hausse s’explique par une augmentation de 67 000 chômeurs en milieu urbain et de 16 000 en milieu rural.

Le taux de chômage global a augmenté de 0,8 point, passant de 12,1% à 12,9%, avec des différences marquées entre les zones urbaines (17,1%) et rurales (5,7%). Cette tendance est également visible par sexe, avec une augmentation du taux de chômage chez les hommes (de 10,5% à 11,5%) et les femmes (de 17,3% à 18,1%).

La jeunesse marocaine est fortement touchée, avec une augmentation de 1,9 point dans la tranche d’âge de 15 à 24 ans, passant de 33,4% à 35,3%. Les personnes âgées de 25 à 34 ans connaissent également une hausse de 1,7 point, passant de 19,2% à 20,9%.

Le secteur de la construction et des travaux publics a créé 28 000 emplois, tandis que le secteur de l’agriculture, de la forêt et de la pêche a enregistré une baisse de 247 000 emplois. Le secteur des services a également perdu 56 000 emplois, et l’industrie a perdu 10 000 emplois.

En général, le Maroc a connu une perte nette de 280 000 emplois entre le premier semestre de 2022 et la même période de 2023, principalement due à la perte de 267 000 emplois non rémunérés et de 13 000 emplois rémunérés.

Le sous-emploi demeure une préoccupation, avec 513 000 personnes en sous-emploi par rapport au nombre d’heures de travail, représentant 4,9%. De plus, 562 000 personnes sont en sous-emploi en raison de revenus insuffisants ou d’une incompatibilité avec leurs qualifications, représentant 5,4%. Au total, la population active en situation de sous-emploi atteint 2 075 000 personnes, avec un taux de sous-emploi passant de 9,2% à 10,3%.

La situation économique au Maroc présente des défis en matière de pauvreté, avec des inégalités persistantes. La population fait face à des difficultés croissantes, tandis que la disparité économique souligne les inégalités sociales et suscite des préoccupations quant à la répartition des richesses dans le pays.

En effet, une profonde division se creuse chaque jour davantage entre une population aspirant à une vie meilleure, telle que promise lors du dernier scrutin, et un gouvernement perçu comme technocratique et difficilement supportable.

La principale préoccupation actuelle concerne les prix élevés des denrées alimentaires de base, une inquiétude qui menace de perdurer si des actions concrètes ne sont pas entreprises, et malheureusement, peu semble être réellement fait.

Face à cette préoccupation, le gouvernement présente une cacophonie ministérielle, avec des déclarations contradictoires. Certains ministres assurent que des mesures sont prises pour contrôler et sanctionner, tandis qu’un autre encourage la délation, avouant également que les mesures gouvernementales n’ont pas eu l’effet escompté.

Cette impuissance gouvernementale face à la hausse des prix alimentaires soulève des inquiétudes quant à la répartition des richesses et à la capacité du gouvernement à répondre aux besoins de la population.

Parallèlement, la fortune du Premier ministre marocain, « Aziz Akhannouch & Family », classé 14e selon Forbes, a explosé. Passant de 1,5 milliard de dollars en 2023 à 1,7 milliard de dollars en janvier 2024, cette augmentation de 200 millions de dollars par rapport à l’année précédente soulève des questions sur les inégalités économiques et la répartition des richesses dans le pays.

L.Hammouch

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