AccueilNewsGéorgie : le...

Géorgie : le soulagement et le chagrin augmentent alors que la dépouille d’un être cher est remise après 30 ans

Badri, alors âgé de 32 ans, était lieutenant des troupes intérieures. Maia s’est retrouvée seule avec un enfant en bas âge et un autre enfant qui allait bientôt naître. Découvrant son propre esprit de résilience, Maia a rassemblé les morceaux de sa vie pour élever ses enfants et prendre soin de sa belle-mère au cœur brisé.

En décembre 2023, Maia et ses enfants ont appris que la dépouille de Shalikashvili avait été identifiée. ainsi que les restes de 22 autres personnes disparues. D’une part, 30 années d’incertitude étaient enfin terminées pour Maia et sa famille. En revanche, la nouvelle a rouvert leurs blessures.

Défenseure de ce que vivent les familles de personnes disparues, Maia parle de l’impact de la disparition d’un être cher, de l’ambiguïté pendant 30 ans et des sentiments mitigés de soulagement et de chagrin en apprenant la nouvelle de l’identification de sa dépouille.

«Je ne pouvais pas y croire au début. J’ai lu avec beaucoup d’attention le rapport d’identification établi par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et observé attentivement les photos ci-jointes. Mais j’étais très anxieux, mes yeux étaient embués et je ne pouvais pas enregistrer l’information. On nous a dit que nous pouvions aussi voir les restes si nous le voulions. Ma première réponse a été de refuser parce que je pensais que je ne pouvais pas me forcer à voir sa dépouille. Mes enfants m’ont également suggéré de m’épargner la douleur. Mais le lendemain, j’ai osé et demandé à voir la dépouille de mon mari », raconte Maia en larmes. «Quand je les ai vus, je n’ai pas douté qu’ils appartenaient à Badri. Je pouvais reconnaître la forme de son menton », ajoute-t-elle.

Le 7 décembre, Maia et sa famille ont ressenti une douleur intense ainsi qu’un soulagement. Leur longue attente dans l’ambiguïté était terminée et ils ont pu enterrer Shalikashvili au cimetière de la Fraternité de Dighomi avec d’autres personnes identifiées. « Un mari, un père et un grand-père ont été enterrés dignement. Désormais, nous saurons où se trouve la tombe de mon mari et nous pourrons la visiter quand nous le voudrons », dit-elle.

Cependant, Maia prévoit également de continuer à visiter le Mémorial des disparus dans l’allée Tamarashvili.

Il reste plus de 1 900 personnes portées disparues en Géorgie et dont les familles attendent toujours des réponses.

Le soutien aux familles des personnes disparues occupe une place importante dans la vie de Maia depuis 2010, lorsque le programme en faveur des personnes disparues et de leurs familles a été lancé en Géorgie avec le soutien du CICR et que des comités des familles ont été formés dans cinq grandes villes: Tbilissi, Gori, Kutaisi, Zougdidi et Batoumi. Maia a rejoint le Comité de Tbilissi des familles des personnes disparues et a participé activement à ses activités. En plus de sensibiliser au problème des disparitions et d’organiser des événements et des réunions, les comités familiaux proposent un accompagnement entre pairs. Aux côtés d’autres membres du Comité des familles de Tbilissi, Maia a également participé activement à création du Mémorial des Disparus comme un lieu où les familles peuvent se rassembler et rendre hommage à leurs proches disparus.

Parlant des trois décennies d’attente, Maia dit que la famille a dû principalement compter sur l’allocation de l’État pour survivre puisque son mari était leur soutien de famille. «Parfois, j’acceptais des travaux temporaires comme faire le ménage pour m’assurer qu’il y avait du pain sur notre table», dit-elle. L’objectif principal de Maia était de s’assurer que ses enfants puissent recevoir une éducation adéquate et s’installer correctement. Investir dans eux l’a aidée à survivre et à traverser ses années de misère.

Lien de la source

Publicité

Plus articles a lire

spot_img
spot_img

Faites la subscription avec nous

Lire ausi The European Times.

Lire la suite

Ontdek de kunst van gesproken foto’s europahoy.news

In de digitale wereld van vandaag is het vastleggen van afbeeldingen en het delen van foto's eenvoudiger dan het schrijven van uw eigen naam! Kunstmatige intelligentie en de steeds evoluerende digitalisering zijn er echter in geslaagd zich te...

Explorer l’art de parler Photos

Dans le monde numérique d'aujourd'hui, capturer des images et partager des photos est plus facile que d'écrire son propre nom ! Cependant, l’intelligence artificielle et la numérisation, en constante évolution, ont réussi à plonger dans le domaine des...

Een sprankje hoop in Israël en Palestina Gaza europahoy.news

In het complexe weefsel van het Midden-Oosten, waar conflicten vaak de verhalen over samenwerking overschaduwen, onderscheidt United Hatzalah zich als een opmerkelijk voorbeeld van eenheid en mededogen. Deze gratis organisatie voor medische noodhulp overstijgt religieuze en etnische verdeeldheid...

Profitez d'un accès exclusif à l'ensemble de notre contenu

Bientôt, nous aurons un abonnement en ligne et vous pourrez débloquer tous les articles que vous rencontrerez.