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Miviludes français submergés par des condamnations judiciaires

Comment la France peut-elle continuer à soutenir une agence gouvernementale qui a été condamnée six fois par les tribunaux français au cours de la dernière année?

Miviles (La mission interministérale pour la vigilance et la lutte contre les aberrations cultivées) est l’agence officiellement responsable, au sein du ministère français de l’intérieur, pour surveiller, prévenir et signaler les aberrations cultives qui peuvent saper les droits de l’homme, la sécurité ou l’ordre public.

Le 11 juillet 2025, le tribunal administratif de Paris a rendu une autre décision contre Miviludes. La Fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah de la France (FCTJF) avait porté l’affaire devant le tribunal administratif de Paris à forcer Miviludes à retirer divers passages de son rapport en 2021, qu’il considérait comme diffamatoire, inexact, discriminatoire et contraire à la liberté religieuse. Le tribunal a statué en sa faveur et a ordonné à l’agence anti-culte de retirer les passages dans les quinze jours et de verser une compensation financière à la FCTJF.

The court ruled that certain excerpts violated its rights because they misrepresented Jehovah’s Witnesses as systematically refusing to resort to the courts, their internal courts as illegally substituting themselves for the courts of the Republic, the consent of their members to medical care (particularly transfusions) as legally flawed due to community pressure, a form of indoctrination or educational abuse of children, and serious accusations (incitement to viol, dissimulation de preuves) basé sur des témoignages uniques, datés ou invérifiables.

Le tribunal a souligné à plusieurs reprises que certains passages du rapport Miviludes étaient basés exclusivement sur un ou deux témoignages, souvent anonymes ou non clairement provenant, vieux (parfois plus de 20 ans), non corroborés par d’autres éléments de preuve matériels ou objectifs, de personnes qui avaient quitté le mouvement il y a longtemps et qui ne se présentaient pas comme des témoins directs aux événements qu’ils ont décrits.

Le tribunal ne rejette pas le principe d’utilisation des témoignages dans un rapport public, mais il souligne que: ils ne peuvent pas à eux seuls former la base des affirmations générales sur un groupe religieux entier, surtout lorsqu’ils ne sont pas corroborés. Le nombre, la qualité, l’origine, la date et surtout le contenu des témoignages doivent être explicitement spécifiés afin d’évaluer leur valeur probante. Il critique Miviludes pour avoir caché derrière des témoignages vagues ou isolés, sans mentionner leur nombre ou leur fiabilité exact, afin de porter des jugements très généraux sur les pratiques de tous les témoins de Jéhovah.

Le tribunal note également que certains extraits du rapport Miviludes donnent l’apparition d’une position officielle de l’État sur les pratiques qui seraient illégales ou dangereuses, même si elles sont basées uniquement sur ces témoignages subjectifs. Le tribunal réitère que l’État ne peut pas compter sur des témoignages non vérifiés, isolés ou anciens pour porter de graves accusations contre une organisation religieuse. Lorsqu’une autorité publique comme Miviludes affirme que les pratiques religieuses violent la loi ou mettent en danger les gens, il doit fournir des preuves graves et actuelles. Sinon, cela constitue une violation des principes de neutralité, de proportionnalité et du droit à la liberté religieuse.

Il s’agit de la sixième condamnation de Miviludes par les tribunaux français depuis juin 2024.

Le 14 juin2024, Miviludes avait déjà été condamné pour avoir menti et diffamé des témoins de Jéhovah dans son rapport de 2020. Le 21 février 2025, il a été condamné pour des remarques diffamatoires contre le Kibboutz de Malreversun groupe religieux juif mentionné dans le rapport 2020.

Puis, le 16 mai 2025, Miviludes a été condamné Deux décisions distinctes Pour compenser l’association CAPLC (coordination des associations et des particules verse la liberté de conscience) et remettre des documents administratifs auxquels il avait demandé sans succès un accès, ainsi que pour corriger les fausses déclarations concernant l’accès aux documents administratifs dans son rapport d’activité 2021.

Enfin, le 28 mai 2025, le tribunal administratif de Paris a condamné Miviludes et lui a ordonné de donner des documents CAPLC relatifs aux énormes subventions qu’il accorde aux associations anti-cultes, même si ces documents sont des documents administratifs qui peuvent être divulgués.

À ce rythme, tous les besoins de Miviludes sont une carte de fidélité au registre des tribunaux administratifs. Une septième condamnation, et elle peut avoir droit à une tasse portant le slogan «laïcité punitive en illégalité totale». Avec six condamnations en un an, elle ne surveillait plus les cultes, mais teste dans des conditions réelles à quoi ressemble la persécution idéologique. À ce stade, ce n’est plus une mission interministérielle, mais une série juridique. Netflix ferait mieux de faire attention.

Publié à l’origine dans The European Times.

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