Impossible de passer à côté. En rouge et ocre, les bandes suggérées sont bien visibles sur nos routes. Les communes les implantent souvent dans le centre, là où le trafic est le plus dense, afin de mieux protéger les cyclistes de la circulation. L’intention est louable mais les opinions sont partagées. D’abord, parce que d’un point de vue esthétique, elles tranchent fortement sur l’environnement, mais c’est bien le but recherché par la Région wallonne qui les a imaginées. Ensuite, elles ne sont pas toujours bien comprises, notamment par les automobilistes.
Benoît Godard, porte-parole de l’Institut Vias:
» Ces bandes poursuivent un double objectif : elles attirent l’attention de l’automobiliste sur un endroit où il y a potentiellement beaucoup de cyclistes et elles indiquent aux cyclistes là où ils doivent préférablement rouler. Le rouge signale un endroit où il y a potentiellement un conflit entre usagers, par exemple, dans un carrefour. Mais il n’y a pas grand monde qui connaît vraiment la signification de ces bandes, donc il y a un gros travail d’information à faire de la part des communes. »