Proximus, en consortium avec le Français Thales, décroche un contrat à 100 millions d’euros avec l’OTAN, pour moderniser et sécuriser les services informatiques de l’Alliance. Et à l’OTAN, c’est peu dire qu’on ne rigole pas avec la sécurité. Alors si Proximus a remporté le contrat, c’est que l’entreprise belge a convaincu de son professionnalisme en matière d’IT, et c’est important. Pour Proximus d’abord, dit le quotidien L’Echo L’entreprise affiche clairement son ambition de se « repositionner au-delà des services télécoms traditionnels ». Ce contrat est important aussi pour la Belgique. « Le gouvernement fédéral peut, lui aussi, compter sur son opérateur pour sécuriser l’informatique de toute son administration. En février, il a signé avec lui un contrat de plus de 100 millions d’euros également ».
Dans ce contexte de réarmement, il ne faut pas négliger nos lignes de défense, rappelle L’Echo qui estime que la cybersécurité en fait clairement partie. Avoir des « experts maison en pointe sur ces sujets » nous permet de limiter notre dépendance. Ce contrat de Proximus avec l’OTAN est « stratégique et opportuniste ».