À notre arrivée, vers 19 heures, règne une ambiance de franche camaraderie. L’équipe de nuit vient d’arriver sur place et prend la relève avec l’équipe de jour. Arnaud, coordinateur transport pour la province du Hainaut, nous fait visiter les lieux. Trois dortoirs, une salle de repos, une cuisine, des douches. C’est sommaire mais fonctionnel. Dehors, les deux ambulances en service sont réapprovisionnées en matériel. Le premier binôme est composé d’Arnaud, 35 ans, et de Corentin, 25 ans. La deuxième équipe, dite de soutien, est composée de Donovan, 27 ans, et d’Eric, 52 ans. Ils ne partiront en intervention que si la première ambulance est déjà appelée ailleurs.
On reçoit un pager qui sonne dès qu’il y a un appel. A ce moment-là, les ambulanciers ont deux minutes chrono pour partir. Mais pas question de paniquer. Le calme et la sérénité sont les mots d’ordre des ambulanciers. On le verra tout au long de la nuit. « Ça ne sert à rien de démarrer au quart de tour. Notre but, c’est de rassurer les gens« , explique Arnaud.
La nuit tombe et rapidement, le pager sonne.