Des centaines de personnes se sont rassemblées ce dimanche pour rendre hommage à Fabian, 11 ans, mortellement fauché par une voiture de police au parc Elisabeth à Ganshoren alors qu’il roulait en trottinette. Quelles leçons tirer de ce drame ? Comment l’interpréter ? Y a-t-il un problème de formation des policiers, de violences policières à Bruxelles ? Le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) était l’invité de Matin Première.
Tout d’abord, comment encadrer les courses-poursuites ? Bernard Quintin explique avoir « demandé à la police fédérale de travailler de manière acharnée pour qu’on ait un cadre le plus précis possible qui encadre ce genre de course-poursuite ». Il souligne que c’est « d’abord pour que ce genre de drame ne se reproduise pas, mais aussi pour que la police sache ce qu’elle peut faire, tout en lui permettant de faire son travail. »
Le ministre de l’Intérieur insiste : « On ne va pas vivre dans un monde où il n’y aura pas de course-poursuite. La police doit pouvoir faire son travail. Mais pour ça, la police doit avoir un cadre le plus précis possible, qui protège tout le monde ».
Ce n’est pas le Far West
N’y a-t-il donc pas de cadre actuellement ? « Il existe des cadres, ce n’est pas non plus le Far West comme je peux parfois l’entendre. Mais on ne peut pas laisser ce genre de drame se passer sans s’interroger sur le cadre existant et sur la façon de, peut-être, le préciser et le renforcer ».