À l’appel des syndicats réunis en front commun, des milliers de travailleurs et travailleuses de ce secteur défilent dans les rues de la capitale pour dénoncer « les politiques d’austérité » menées par les différents niveaux de pouvoir.
Dans la foule, sont présents des puéricultrices, des aides familiales, des aides-soignantes en hôpital, des infirmières en maisons de repos, des éducateurs en aide à la jeunesse, des formateurs dans l’insertion ou encore des travailleurs des arts.
Scandant « Du temps pour le non marchand » et chantant qu’ils « ne lâcheront rien« , les manifestants brandissent également des pancartes. On peut lire sur celles-ci « Travailleuses épuisées = société en danger« , « Quand l’injustice devient loi, résister est un devoir » ou des messages plus concis comme « Arizonaze« .
Les syndicats pointent notamment du doigt les mesures prises par le gouvernement fédéral en matière d’allongement du temps de carrière, de droits aux allocations de chômage et de travail à temps partiel. Ils réclament des conditions de travail attractives et tenables.