Ça, c’est pour le point positif… Le revers de la médaille ce sont les moyens. En matière d’incapacité de travail, toutes les études s’accordent à pointer la prévention comme première piste vraiment impactante. Dans un second temps, quand les personnes sont déjà en maladie, il faut pouvoir les accompagner le plus tôt possible pour identifier leurs capacités restantes et les possibilités de réinsertion. Or, ces deux volets demandent des moyens financiers et humains.
« Si on demande plus au médecin traitant, il faut aussi qu’on règle le problème, notamment de la charge de travail sur la première ligne. Et même chose au niveau mutualiste. Ça demande aussi des moyens importants » nuance Xavier Brenez. « Donc aujourd’hui, idéalement, oui, il faudrait plus accompagner les gens et c’est ce qui aurait un impact. Mais il faut regarder les moyens qui sont aujourd’hui à disposition des différents acteurs pour pouvoir accompagner, voir les gens, les contrôler aussi. Ces moyens aujourd’hui, il faut être honnête, ils sont insuffisants« .