Ce contrôle technique trimestriel rend le secteur moins compétitif par rapport aux pays voisins où le contrôle technique est annuel, estime Kim Taylor, le porte-parole de la Fédération.
Pour lui, « Quatre pays en Europe sont plus sévères que la Belgique. C’est le numéro un qui est suivi par la Lituanie, la Lettonie et la Bulgarie. Et ces trois pays-là ont choisi d’avoir un contrôle technique tous les six mois« .
L’Institut Vias, l’agence pour la sécurité routière, juge que plus rien ne justifie cette sévérité aujourd’hui. Benoît Godart, son porte-parole constate que « La génération d’aujourd’hui des autocars est différente, plus moderne et en meilleur état« . Les statistiques montrent dit-il qu’ « Il y a très peu d’accidents et quand il y a des accidents, ce ne sont pas nécessairement des accidents dus à l’état technique du véhicule. Il n’y a pas de raison rationnelle de garder cette période de trois mois« .
La Flandre devrait passer à ce contrôle annuel d’ici la fin d’année.