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Yvan Verougstraete et Marc-Antoine Mathijsen : visions différentes pour la présidence des Engagés

Le premier candidat déclaré à la présidence des Engagés, Yvan Verougstraete, accueille l’arrivée d’un concurrent comme « une bonne nouvelle« . « Cela permettra de présenter chacun son projet et de pouvoir avoir un débat qui sera d’autant plus riche et d’autant plus vivant« , explique l’actuel président intérimaire du parti, ex-patron de Medi-Market et désormais reconverti dans la politique. Une tournée dans les différentes provinces et fédérations du parti sera organisée pour permettre aux militants de prendre connaissance des projets des candidats.

« Je ne me sens pas du tout être à droite. Je me sens fondamentalement centriste« 

Yvan Verougstraete, candidat à la présidence des Engagés

Yvan Verougstraete dit ne pas vouloir « se comparer » à son concurrent, mais explique être étonné d’être positionné par celui-ci « sur l’échiquier comme étant un libéral de droite« . « C’est clairement, mais alors clairement pas du tout, ni ce que j’ai fait dans les actes et dans les décisions que j’ai posés depuis que je suis en politique, ni le positionnement politique que je porte de manière de manière globale« , réagit Yvan Verougstraete. « Je ne me sens pas du tout être à droite. Je me sens fondamentalement centriste« , assure-t-il.

Quant à son choix et à celui des Engagés de quitter le PPE au Parlement européen pour rejoindre Renew et le Parti démocrate européen, Yvan Verougstraete le défend. « Le PPE, c’est la droite conservatrice avec laquelle je ne me sentais plus suffisamment en phase« , explique-t-il. Il estime avoir fait le choix du centre. « C’est quitter les Républicains, si on prend le pendant français, qui sont au PPE, pour aller rejoindre les centristes du MoDem qui sont chez Renew et dans le Parti démocrate européen« , ajoute-t-il.

« Je ne me sens pas de droite ni d’ailleurs néolibéral. Je crois à la force du marché, mais je crois à la force du marché quand elle est encadrée« , explique Yvan Verourgstraete. « C’est vraiment de dire oui à la compétition. Parce que la compétition, ça pousse les femmes et les hommes à donner le meilleur d’eux-mêmes. Mais une compétition qui est encadrée, qui ne se fait pas au détriment de nos standards, qu’ils soient sociaux, environnementaux ou sanitaires« , précise-t-il.

Yvan Verougstraete se qualifie lui-même plutôt du « centre vert » que du « centre droit« . Centriste parce que « c’est essayer de trouver l’équilibre pour défendre l’intérêt général et pas l’intérêt de quelques-uns ». Vert, parce que « c’est non seulement pour aujourd’hui, mais c’est aussi pour demain« , explique-t-il.

« Un des vrais dangers que l’on a, c’est de redevenir un parti de gestionnaires« 

Yvan Verougstraete, candidat à la présidence des Engagés

Son projet pour la présidence des Engagés prévoit de « continuer à renforcer l’assise » du mouvement des Engagés, « ancré sur le terrain« . « Un des vrais dangers que l’on a, c’est de redevenir un parti de gestionnaires« , estime le candidat à la présidence. « Ce qu’on doit continuer à faire, c’est d’oxygéner ce mouvement avec la réalité du terrain, avec la société civile« , précise-t-il. Yvan Verougstraete entend aussi « incarner » le projet de son parti, « de manière distincte des gouvernements« . C’est selon lui, faire « de la particip-distanciation« .

Par rapport à la participation au gouvernement, « on assume le fait que l’on doit faire des compromis, mais par contre, on assume aussi le fait que notre programme n’est pas celui de l’Arizona, ni de l’accord de gouvernement en Région et en Fédération« , explique Yvan Verougstraete. S’il est élu président des Engagés, le candidat Verougstraete veut être un soutien pour les ministres du parti et enfin, développer les ressources humaines du parti. Lui qui sortait d’une carrière dans le privé et la gestion d’entreprises avant d’entrer chez les Engagés dit avoir été étonné du manque de « notions de gestion des ressources humaines » au sein du parti. « On doit pouvoir identifier ceux et celles qui, demain, doivent pouvoir porter les choses« , estime Yvan Verougstraete. Il s’agira donc, dit-il, de « développer les femmes et les hommes politiques de demain« .

Les candidatures à la présidence des Engagés sont encore ouvertes quelques jours, jusqu’au 12 mars. La campagne électorale sera ensuite ouverte. Le résultat de l’élection sera communiqué lors d’un congrès, le 13 avril prochain.



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