Face à ce constat, « une douche froide pour le monde académique américain » souligne Marius Gilbert, l’ULB veut se montrer solidaire évidemment, mais aussi concrètement mobiliser des moyens en proposant des postes disponibles. Comment ? En association avec son pendant flamand, la VUB, l’idée est de recruter 36 mandats postdoctoraux pour des chercheurs d’autres pays.
Le profil recherché ? Des universitaires qui disposent déjà d’une thèse, qui sont expérimentés mais qui n’ont pas encore de postes permanents, « ce sont des mandats de deux ans et demi qui vont être publiés par deux vagues de recrutement qu’on va faire dans les quatre années qui viennent.«
Et le vice-recteur à la Recherche de préciser : « C’est un projet, financé par l’Union européenne, qui ne date pas de l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, nous avions soumis la demande de financement avant. Mais évidemment, vu le contexte actuel, l’idée est d’en faire une publicité particulière aux Etats-Unis. Il y a en tout 36 postes disponibles pour l’ULB et la VUB.«
Ce dispositif sera sans doute très attrayant pour des chercheurs qui s’interrogent sur leur futur aux Etats-Unis