Nous avons fait quelques recherches et la première chose qui nous frappe est la discrétion de ce groupe. Sur internet, peu de résultats en dehors de leur propre site et de leurs publications. Sur son site justement, WGI dit avoir été fondé en 2014 aux Émirats avec des bureaux à Abu-Dhabi et Dubaï. Le site le présente comme un fonds d’investissement actif dans de nombreux secteurs comme l’énergie, l’immobilier, l’industrie et les soins de santé. Ses activités se concentreraient au Moyen-Orient et au nord de l’Afrique avec, dit-il, une présence très importante aux Émirats et en Arabie saoudite. WGI écrit aussi être présent en Europe et l’homme présenté comme le responsable de la branche européenne est un Verviétois d’origine marocaine. Ce n’est pas le seul lien avec la Belgique puisque parmi les entreprises présentées comme clientes prestigieuses de WGI, on retrouve des entreprises de construction belges : Cordeel Group, Socatra, Wust, Franki Foundation, ou encore Duchêne.
Le groupe semble également organiser des événements sportifs via World GI Events. Sur son Linkedin, WGI fait la promotion d’un match caritatif, Peacegoals 2024, qui propose un affrontement entre les légendes du football africain et les légendes du FC Barcelone.
En dehors de cela, difficile d’en savoir plus. Ce groupe a donc clairement des liens avec la Belgique et plus spécifiquement la région de Liège, au vu de l’identité de leur directeur des affaires en Europe et Afrique. Voilà qui pourrait expliquer les liens avec Paul-José Mpoku, originaire de Verviers comme l’un des patrons de WGI, et Bruno Venanzi et leur intérêt pour le Standard.