Pour certaines personnes aux problèmes multiples et dans des situations de grande vulnérabilité sociale, le CPAS a des outils selon Luc Vandormael, « mais la règle du jeu ça doit être step by step. Il faut d’abord stabiliser les conditions de logement, stabiliser les conditions de vie et la stabilisation psychosociale considérant que les problèmes de santé mentale explosent dans les CPAS ».
Face à la volonté du gouvernement de subventionner les CPAS par rapport au taux de réussite, le président de la Fédération des CPAS wallons se dit inquiet : « Si le Forem, avec tout son arsenal de moyens, n’a pas réussi la remise à l’emploi de ces personnes qui sont là depuis plus de deux ans. On peut se poser des questions quant à la capacité du CPAS de le faire« .
David Weytsman entend les inquiétudes de tous les acteurs. Il insiste sur les spécificités de ces CPAS qui œuvrent à aider les personnes qui sont éloignés du marché de l’emploi : « Je souhaite qu’il y ait plus de mises à l’emploi, plus de formations qui soient offertes, plus d’accompagnement, plus de partenariat avec le privé, plus d’utilisation du mécanisme du PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement)« .
Pour celles et ceux qui ne peuvent pas aller directement vers le marché de l’emploi, David Weytsman indique qu’il y a une partie qui va vers le CPAS et puis une partie qui va vers l’INAMI pour des personnes invalides ou autres. « Quelle est la partie qui sera dirigée vers le CPAS ? Il y a plusieurs hypothèses et plusieurs études qui sont sur la table aujourd’hui« .
