Vendre des gâteaux, du vin ou encore des sweatshirts : chaque année, les mouvements de jeunesse et les écoles lancent des campagnes pour financer leurs activités. Derrière ces initiatives, certaines entreprises ont développé un véritable modèle économique en collaborant régulièrement avec ces associations.
Des cuvées spéciales pour financer les camps et voyages
Sur un parking de magasin de bricolage, la patrouille des scouts de Gesves vend des produits pour récolter des fonds. » On vend pour gagner de l’argent pour notre camp… pour la nourriture, le matériel « , explique Faustine, l’une des jeunes vendeuses.
Mais lorsqu’ils ne produisent pas eux-mêmes l’objet de leur vente, ces groupes font appel à des professionnels spécialisés. C’est le cas de Bernard Graffé, négociant en vin, qui collabore chaque année avec des associations pour leurs collectes de fonds. » On propose une cuvée spéciale, rouge ou blanc, avec une étiquette au nom de l’unité. Les parents en profitent pour remplir leur cave avec un produit de qualité « , détaille-t-il.
Si ces ventes permettent aux jeunes de financer leurs projets, elles ne sont pas non plus un énorme levier de rentabilité pour l’entreprise. » On applique des conditions particulières, presque caritatives, pour aider les associations « , assure Bernard Graffé. Mais pour lui, ces collaborations sont aussi un bon moyen de se faire connaître et d’ancrer son activité dans le tissu local.