De Växjö en Suède, à Porto ou Zagreb, aucune ville d’Europe ou presque n’échappe à la consommation de drogues illicites, avec une augmentation des détections dans les eaux usées de résidus d’ecstasy, de cocaïne et d’amphétamine par rapport à 2023, et une diminution de cannabis, selon une étude publiée mercredi.
L’étude annuelle, qui porte en 2024 « sur un nombre record de 128 villes européennes, brosse un tableau clair d’un problème de drogue à la fois répandu et complexe, les six substances » de drogue recherchées « ayant été détectées dans presque » toutes les villes participantes, résume dans un communiqué Alexis Goosdeel, directeur de l’Agence de l’Union européenne sur les drogues, qui a réalisé le projet en association avec le réseau de chercheurs Score (34 organisations à travers le monde).