Paris, Madrid, Bruxelles… Les grandes villes européennes ont vu défiler samedi des milliers de manifestants pour dénoncer les inégalités persistant entre les femmes et les hommes.
En France, entre 48.000, selon la police, et 120.000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté à Paris et au total 250.000 dans le pays, selon le collectif Grève féministe, responsable de l’organisation.
Quelque 150 rassemblements et manifestations étaient prévus dans l’Hexagone. Une cinquantaine d’organisations, dont des associations et des syndicats (CGT, CFDT, CFE-CGC, FSU, Solidaires, Unsa), ont appelé à manifester dans plus d’une centaine de villes françaises, en cette Journée internationale des droits des femmes.
À Madrid, plus de 25.000 personnes, selon les autorités locales, ont défilé samedi après-midi dans les rues de la capitale espagnole sous une pluie battante pour réclamer « une égalité réelle, pas de pacotille« , entre femmes et hommes et exprimer leur crainte face à la montée de discours « ultra-réactionnaires« . La manifestation a rassemblé dans le centre-ville une foule intergénérationnelle dans une ambiance bon enfant, ont constaté des journalistes de l’AFP.
À Amsterdam, les organisateurs d’une manifestation similaire ont recensé 15.000 participants, des hommes et des femmes qui ont relié le Dam à la Museumplein. Comme ailleurs en Europe, les militants de la Feminist March estiment que le féminisme est « sous pression » à l’heure actuelle.
Rome, Londres, Berne et Athènes ont également connu pareils rassemblements à l’occasion de la journée internationale du droit des femmes. À Bruxelles, quelque 10.000 personnes ont marché dans la capitale sous un soleil printanier.